Informations :
Auteur : Sir Arthur Conan DoyleÉditions : Livre de Poche
185 pages
3,10 €
Quatrième de couverture :
Une malédiction pèse sur les Baskerville, qui habitent le vieux manoir de leurs ancêtres, perdu au milieu d'une lande sauvage : quand un chien-démon, une bête immonde, gigantesque, surgit, c'est la mort.
Le décès subit et tragique de Sir Charles Baskerville, les hurlements lugubres qui s'échappent parfois du marais, le grand bourbier de Grimpen accréditent la sinistre légende. Dès son arrivée à Londres, venant du Canada, Sir Henry Baskerville, seul héritier de Sir Charles, reçoit une lettre anonyme : Si vous tenez à votre vie et à votre raison, éloignez-vous de la lande.
Malgré ces menaces, Sir Henry décide de se rendre à Baskerville Hall, accompagné de Sherlock Holmes et de son fidèle Watson.
Roman captivant, angoissant, Le Chien des Baskerville est l'une des plus célèbres aventures de Sherlock Holmes.
Mon avis :
Personnage charismatique et mystérieux, Sherlock Holmes fait partie de ces figures littéraires dont tous ont déjà entendu parler au moins une fois dans leur vie. Car même sans avoir parcouru les lignes de l'une de ses aventures, le héros (accompagné de son " cher " acolyte Watson) est si remarquable qu'il a su entrer dans l'imaginaire humain pour ne plus en sortir, à l'image d'autres personnages mythiques dont les seuls noms sont évocateurs de bien des péripéties (qui a dit le roi Arthur ?). En ce qui me concerne, Le Chien des Baskerville constitue ma première expérience " Sherlockienne " (néologisme quand tu nous tiens !). Pour tout vous avouer, j'ai été à la fois agréablement surpris et terriblement déçu par ce récit. Explications plus en détails dans les lignes qui suivent !
En ce qui concerne l'intrigue, je dois dire qu'il s'agit pour moi d'un des points forts du roman (si ce n'est même " du " point fort). Je crois que personne ne me contredira si j'affirme que Conan Doyle est un maître dans l'art de tisser des intrigues toutes plus tordues les unes que les autres. Et croyez bien que si vous vous lancez dans l'aventure du Chien des Baskerville, vous serez ballotés en tout sens comme un navire perdu en pleine tempête, ne sachant plus ni où donner de la tête, ni à qui accorder du crédit ! Conan Doyle vous bercera de douces illusions, vous y croirez dur comme fer pour vous apercevoir quelques chapitres plus loin que vous avez été berné en long, en large et en travers !
Autre point que j'ai beaucoup apprécié : le cadre de l'histoire. Conan Doyle nous dépeint à travers les lignes de son roman une Londres du 19ème siècle au charme délicieusement daté. Et que dire de ce manoir des Baskerville, qui dégage une aura à la fois exquisément captivante et terriblement oppressante ?
Concernant les personnages, j'ai (bien évidemment) grandement apprécié la personnalité de Holmes. Sa perspicacité, sa répartie et son sens de la déduction m'ont vraiment beaucoup impressionné ! Grosse déception toutefois, car il n'est que très peu présent dans le roman (ou disons plutôt qu'il est présent sans vraiment l'être...), le récit laissant une place bien plus conséquente à son " cher ami " Watson. Or il se trouve que Watson est à mon sens bien moins intéressant que Holmes. Je dirais même qu'il se dégage de sa personne une espèce de banalité (de fadeur devrais-je dire) qui entraine chez le lecteur l'exacerbation d'un profond sentiment d'ennui... Bien heureusement, les multiples rebondissements sont là pour assaisonner le tout !
Que dire enfin du style de Conan Doyle, si ce n'est qu'il est, comme celui de beaucoup d'auteurs de son temps, d'une beauté saisissante. Tournures de phrases alambiquées (sans pour autant trop l'être), mots précautionneusement choisis, je dirais qu'il a su garder en même temps que son esthétisme un certain équilibre qui n'est pas des plus déplaisant.
En ce qui concerne l'intrigue, je dois dire qu'il s'agit pour moi d'un des points forts du roman (si ce n'est même " du " point fort). Je crois que personne ne me contredira si j'affirme que Conan Doyle est un maître dans l'art de tisser des intrigues toutes plus tordues les unes que les autres. Et croyez bien que si vous vous lancez dans l'aventure du Chien des Baskerville, vous serez ballotés en tout sens comme un navire perdu en pleine tempête, ne sachant plus ni où donner de la tête, ni à qui accorder du crédit ! Conan Doyle vous bercera de douces illusions, vous y croirez dur comme fer pour vous apercevoir quelques chapitres plus loin que vous avez été berné en long, en large et en travers !
Autre point que j'ai beaucoup apprécié : le cadre de l'histoire. Conan Doyle nous dépeint à travers les lignes de son roman une Londres du 19ème siècle au charme délicieusement daté. Et que dire de ce manoir des Baskerville, qui dégage une aura à la fois exquisément captivante et terriblement oppressante ?
Concernant les personnages, j'ai (bien évidemment) grandement apprécié la personnalité de Holmes. Sa perspicacité, sa répartie et son sens de la déduction m'ont vraiment beaucoup impressionné ! Grosse déception toutefois, car il n'est que très peu présent dans le roman (ou disons plutôt qu'il est présent sans vraiment l'être...), le récit laissant une place bien plus conséquente à son " cher ami " Watson. Or il se trouve que Watson est à mon sens bien moins intéressant que Holmes. Je dirais même qu'il se dégage de sa personne une espèce de banalité (de fadeur devrais-je dire) qui entraine chez le lecteur l'exacerbation d'un profond sentiment d'ennui... Bien heureusement, les multiples rebondissements sont là pour assaisonner le tout !
Que dire enfin du style de Conan Doyle, si ce n'est qu'il est, comme celui de beaucoup d'auteurs de son temps, d'une beauté saisissante. Tournures de phrases alambiquées (sans pour autant trop l'être), mots précautionneusement choisis, je dirais qu'il a su garder en même temps que son esthétisme un certain équilibre qui n'est pas des plus déplaisant.
En conclusion, pas de coup de cœur pour ce premier Sherlock Holmes, mais pour sûr une profonde envie de découvrir d'autres de ses aventures. Mes seuls véritables regrets auront été la présence trop réduite de Holmes dans le récit et la banalité évidente du personnage de Watson.
Les petits extraits qui font envie :
« C'était un chien, un chien énorme, noir comme du charbon, mais un chien comme jamais n'en avaient vu des yeux de mortel. Du feu s'échappait de sa gueule ouverte ; ses yeux jetaient de la braise ; son museau, ses pattes s'enveloppaient de traînées de flammes. Jamais aucun rêve délirant d'un cerveau dérangé ne créa vision plus sauvage, plus fantastique, plus infernale que cette bête qui dévalait du brouillard. »
« Le vent le porta à travers le silence nocturne : ce fut d'abord un murmure long, grave; puis un hurlement qui prit de l'ampleur avant de retomber dans le gémissement maussade où il s'éteignit. A nouveau il retentit, et tout l'air résonna de ses pulsations : strident, sauvage, menaçant. »
Un de mes préférés de Conan Doyle :) !
RépondreSupprimerMon tout premier en ce qui me concerne, mais certainement pas mon dernier :D
SupprimerJ'ai trouvé ton billet et ton avis final très intéressants... C'est marrant, parce que c'est sûrement le récit holmésien le plus connu, et pourtant, au départ, il n'était pas prévu que Holmes y figure. Je te conseille plutôt les nouvelles, finalement c'est là qu'on savoure le mieux Holmes!
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est le premier titre qui nous vient à l'esprit lorsque l'on évoque Holmes ^^ ! Je me prendrais sûrement quelques nouvelles sur la Kobo, histoire de voir ce que ça donne :)
SupprimerBisous !